421 - Une campagne, une bastide, un musée...
Il faisait beau, froid mais beau. Le soleil ne parvenait pas cependant à réchauffer l'air du temps mais le ciel bleu m'a incité à sortir, à prendre l'air. Farfallette et moi nous nous sommes dirigés en compagnie d'un couple d'amis vers cette campagne (*), dans Marseille. Campagne que je n'avais visité qu'une seule fois et c'était il y a bien longtemps.
Un petit ruisseau la traverse de part en part... pas beaucoup d'eau en ce moment, un peu gelée même par endroit...
Une belle bastide se cache derrière les arbres. C'est là le but de notre promenade...
Nous découvrons émerveillés la façade de cette "maison".
Puis nous arrivons devant la "petite entrée" (celle avec le perron, les grands escaliers se trouve de l'autre côté), l'entrée du musée... Pour tout vous dire nous sommes dans le parc de la Campagne Pastré et devant le musée de la faïence.
A l'intérieur un grand escalier tout en marbre, deux statues sur le premier palier, une exposition fantastique...
une glacière (vers 1765-1770)
Faïence , décor petit feu,polychrome
Don de Pierre et Lyson Jourdan Barry 1995
Soupière milieu XVIII°
Décor petit feu, polychrome
Rafraîchissoir à verres
Décor de grand feu bleu
Varages ou Moustiers (1771-1790)
Haut : 12cm, Long : 28cm
Don de Mme Marie Grobet, 1920
une mosaïque, en vrac de quelques unes de ces magnifiques pièces de vaisselle... Toutes ont servi, toutes ont été utilisées, toutes sont dans un parfait état de conservation....
(un petit clic sur chaque photo pour les agrandir)
Voilà une bien belle promenade qui s'achève... une belle découverte. Un après midi enchanteur et enchanté...
(*) une campagne était au XVIII° siècle, une résidence secondaire, éloignée du centre ville, munie de préférence d'un grand parc ombragé, dans laquelle les riches bourgeois de la ville allaient passer l'été trop chaud en ville mais plus frais sous les arbres. De nos jours toutes ces campagnes sont dans la ville mais à l'époque, c'était une véritable expédition. Il fallait déménager quasiment afin d'avoir sous la main tout le confort que l'on laissait dans l'hôtel particulier du centre ville.